Salut à toi, cher lecteur pour une plongée dans le Metalearth Festival 2024 ! Presque pas à la bourre!
Ici, Songeur d’Instant, ton photographe toujours prêt à troquer la douceur d’un café noir contre l’adrénaline brute d’un concert métal. Vendredi dernier, mes pas m’ont mené à La Carène, à Brest, pour la troisième édition du Metalearth Festival. Une soirée où les riffs acérés et les lumières tranchantes ont sculpté l’air comme un burin sur la pierre.

Plonger dans l’ombre et la lumière
Dès les premières notes de The Great Old Ones, la salle s’est transformée en cathédrale sonore. Les visages, mi-éclairés, mi-dévorés par l’obscurité, semblaient flotter dans un univers parallèle. C’est là que mon œil s’est mis en chasse : capter l’instant où la musique se lit dans les traits, où la sueur devient bijou, où chaque ride raconte un refrain.

Le métal, brut comme un portrait noir et blanc
À la manière de mes séries en noir et blanc sans fioritures, j’ai cherché la vérité derrière le vacarme. Pas de poses, pas de sourires figés : juste des musiciens happés par leur art, des mains crispées sur les cordes, des regards perdus dans un solo. Le contraste entre les éclats de lumière et les ombres profondes m’a offert un terrain de jeu idéal pour révéler l’âme de cette soirée.

Entre deux morceaux, l’humain
Ce que j’aime dans ces événements, c’est aussi l’entre-deux : les échanges furtifs entre artistes, les rires complices en coulisses, les bénévoles qui s’affairent pour que tout roule. Dans le chaos apparent, il y a une chorégraphie invisible, une solidarité qui se lit dans les gestes. Et moi, je suis là, témoin discret, à la recherche de ces fragments d’humanité.

Un festival engagé
Le Metalearth, ce n’est pas qu’un mur de son : c’est aussi un cri pour la planète. Cette année, le thème mettait en lumière l’exploitation minière des grands fonds marins, avec la présence de Sea Shepherd et Greenpeace. Entre deux sets, les stands associatifs rappelaient que la puissance ne réside pas seulement dans les amplis, mais aussi dans les convictions.
Fujifilm X100F – Le complice discret de cette soirée électrique
Ce soir-là, au milieu de la foule compacte et des lumières virevoltantes, mon Fujifilm X100F se faisait presque oublier. Sa petite taille était sa force : discret, léger, toujours prêt à surgir de ma main comme une extension naturelle de mon regard.
Là où d’autres auraient été freinés par un matériel encombrant, lui me laissait libre de me faufiler entre les spectateurs, de changer d’angle en un battement de cœur, et de capter les instants fugaces avant qu’ils ne s’échappent. On aurait dit qu’il savait exactement quand se faire oublier… pour mieux révéler la scène.
Dans l’énergie d’un concert, chaque seconde compte. Et grâce à sa réactivité et à sa discrétion, le X100F m’a permis de capturer l’essence même de l’instant — sans ralentir le rythme, sans rompre la magie.
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